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olivier faure - Page 27

  • Revue de presse du 27 novembre au 3 décembre

    Le vent se lève - Jean-Pierre Chevènement : « L’État a permis à la France de tenir au long des siècles »

    Jean-Pierre Chevènement vient de publier Qui veut risquer sa vie la sauvera aux éditions Robert Laffont. Ces mémoires retracent le parcours d’un homme qui, de la fondation du CERES au gouvernement Jospin, en passant par la victoire de François Mitterrand en 1981, aura marqué en profondeur l’histoire de la gauche française. Entretien retranscrit par Catherine Malgouyres-Coffin.
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    Libé - Le PS propose la création d'un «Défenseur de la laïcité»

    Dans ses «contre-propositions» au projet de loi «confortant les principes républicains», le Parti socialiste souhaite également abroger le concordat en Alsace-Moselle et créer un parquet dédié à la lutte contre les discriminations.

    .... Jeudi soir, le Parti socialiste organise une soirée «numérique» pour parler de la laïcité, des séparatismes et faire des contre-propositions au projet de loi «confortant les principes républicains».
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    France 3 - De la suprématie à l'effondrement, comment le Parti Socialiste a perdu le nord

    Et si le PS changeait de nom ? Olivier Faure, l’a évoqué pour faire table rase du passé, remettre à plat le programme, se réinventer. En clair : sauver sa peau. Mais le mal est profond, à l’image du Nord Pas de Calais où le PS, autrefois tout puissant, a quasiment tout perdu.

    Du Pierre Mauroy pur jus. Flamboyant. Grandiloquent. Sûr de lui et de la domination de son parti dans sa région, l’ancien maire de Lille s’était posé cette question : « Comment fait-on pour ne pas être socialiste ? » C’était en 1977. Une question qui forcément en amène aujourd’hui une autre : comment fait-on pour être encore au PS ?

    « On travaille » répond Samira Laal, secrétaire de la section socialiste d’Hénin-Beaumont et membre de la direction nationale du PS. « Moi aussi j’ai eu des doutes. Mais je n’ai pas voulu être de celles et de ceux qui quittaient le navire en pleine tempête, dit-elle. On n’est pas mort. Je reste convaincue que le PS sera à nouveau, un jour, en mesure de gouverner. Car nous sommes les seuls, à gauche, à prétendre pouvoir gérer le pays. L’idéologie ne fait pas tout. Il faut aussi le sens des réalités et des responsabilités. Nous l’avons. »
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    Le télétravail, bouée du capitalisme ? Jean-Marie Harribey

    Pour faire suite aux réflexions sur le travail, sa durée, son utilité, et sa productivité, arrêtons-nous aujourd’hui sur le télétravail auquel la pandémie du coronavirus et l’arrêt de l’économie ont donné un coup d’accélérateur important.

    Certes, le phénomène n’est pas nouveau, parce que la généralisation des techniques d’information et de communication l’a rendu matériellement possible et qu’il fait partie de la réorganisation du travail dans les grandes entreprises, et pas seulement dans les entreprises de plateformes numériques.

    Mais il est vrai que le télétravail a fait un bond pendant les deux confinements que nous avons connus cette année.
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    Basta - « Les pays qui accordent la priorité à la croissance se retrouvent avec le plus de dégâts économiques et sociaux »

    « L’année 2020 a été très difficile pour tout le monde », la combinaison des crises – sanitaire, sociale, écologique et économique – risque cependant de s’intensifier, prévient l’économiste Eloi Laurent. Pour l’auteur du livre Et si la santé guidait le monde ?, les signes d’espoir persistent malgré tout. Comme lorsque l’Europe inventait puis généralisait la protection sociale, il y a plus d’un siècle, il nous invite à refonder l’État providence en plaçant la santé de l’être humain et de son environnement au cœur des politiques du futur. Entretien.
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    Discussion avec Éloi Laurent (suite), Jean-Marie Harribey

    J’avais informé Éloi Laurent de la publication de la recension de son livre Et si la santé gouvernait le monde ?, et lui avais proposé de répondre s’il le souhaitait. Il le fait avec verve, ce qui n’est pas pour me déplaire puisque j’ai procédé de même. Je le remercie donc d’avoir pris ce temps pour le faire. J’esquisse quelques réponses à la sienne, à la suite de celle-ci. Que la discussion se poursuive ! 

    Réponse à Jean-Marie Harribey : Et sinon ?

    Éloi Laurent

    La critique étant l’une des marques de la considération, je la reçois comme telle de Jean-Marie Harribey. Je lui rends bien volontiers la politesse, à son invitation, d'autant plus qu’il est l'un des animateurs des Économistes atterrés, en particulier sur les enjeux écologiques et contribue à ce titre à un travail collectif d'utilité publique pour éclairer un débat économique qui en a grand besoin. Mais je serai nettement plus concis et davantage structuré que lui.
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    Paul Alliès - Une autre République pour sortir de la crise

    La Convention pour la 6° République a adopté un texte qui résume son analyse de la situation et rappelle un certains nombre de conditions pour que la crise qui affecte le pays trouve des solutions durables.
     
    Nous voilà arrivés à une nouvelle étape d’états d’urgence ajoutés, édictés successivement depuis 2015 et tous prorogés (jusqu’au 1° avril 2021 pour celui en vigueur depuis le 17 octobre dernier). Soit plus de la moitié de ces cinq dernières années, de dérogations au droit commun. Les pouvoirs du Parlement se sont réduits toujours un peu plus (jusqu’à cette tentative inédite de l’exproprier du vote de la loi au profit d’une commission extra-législative) ; corrélativement ses dernières compétences ont été transférées au gouvernement qui procède par grappes d’ordonnances. Les contrôles du Conseil d’Etat et du Conseil Constitutionnel, ultimes remparts, ne s’exercent qu’à très bas régime.
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    Fondation Jean Jaurès - Non aux primaires. Vive les primaires ! Jean-Philippe Derosier

    Dans sa contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie, le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille et auteur du blog La Constitution décodée, revient sur les primaires ouvertes qui n’ont, dans leur histoire récente, apporté que des difficultés et plaide pour une désignation des candidats par les adhérents de partis politiques, mais également d’associations politiques s’inscrivant dans ce processus.

    À tout juste dix-huit mois de l’échéance électorale majeure de notre régime, les partis et, parfois, les candidats s’alignent déjà sur la ligne de départ.

    Les Insoumis ont leur champion. Les Verts organiseront une primaire avant l’automne. Les Républicains y réfléchissent. Le premier secrétaire du Parti socialiste voudrait y renoncer, mais il ne peut pas, seul, l’imposer, car la désignation du candidat à l’élection présidentielle par une primaire est une obligation statutaire.
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    Jean Gadrey - Spectaculaire progression des inégalités depuis 1985 dans les pays de l’OCDE

    Facebook a bien des défauts, mais il arrive qu’on tombe sur une belle analyse ou un graphique « qui parle ». L’ennui des graphiques « qui parlent », c’est qu’ils ne parlent pas à tout le monde et que, de plus, ils risquent de parler mal, ou faux, sans un peu d’interprétation, de critique ou de complément.

    J’ai ainsi découvert sur la page de Guillaume Duval ce graphique fondé sur des données de l’OCDE et diffusé en 2020 par le PIIE, le Peterson Institute for International Economics, un gros « Think Tank » installé à Washington. Cet institut retarde sacrément car ce graphique figurait en 2015 dans un rapport de l’OCDE, et c’est pour cela que les données s’arrêtent en 2013 ! Je complèterai, à la fin de ce billet, avec des chiffres plus frais issus de la même source.
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    Observatoire des inégalités - Le « Rapport sur la pauvreté en France 2020-2021 » vient de paraître

    Actualité de l’Observatoire 26 novembre 2020

    Quels sont les effets de la pandémie sur la pauvreté ? Un grand nombre de données manquent encore. Mais d’ores et déjà, notre Rapport sur la pauvreté en France permet de planter le décor et de comprendre la crise sociale actuelle. Noam Leandri et Louis Maurin vous présentent l’ouvrage qui vient de paraître.

    L’épidémie de coronavirus a déjà fait plus de 40 000 morts en France. Pour se protéger, notre pays a dû mettre en pause son économie. En 2020, la récession atteindra des niveaux inégalés depuis la dernière guerre mondiale. Nous allons en payer les dégâts, avec une progression attendue et dévastatrice du chômage. Compte tenu aussi de la perte de revenus subie par les demandeurs d’emploi, de la baisse d’activité de certains non-salariés, plusieurs centaines de milliers de personnes ont déjà basculé sous le seuil de pauvreté.
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    Le Vent se lève - La justice sociale, clé contre la précarité énergétique du logement ?

    Alors que les acteurs politiques imposent en premier lieu de « rester à la maison », comment procéder avec ceux qui en sont dépourvus voire mal logés ? Terrain d’action des architectes, aménageurs constructeurs, la thématique de la précarité énergétique du logement suscite appétits comme interrogations. Si la crise sanitaire n’a fait qu’amplifier la situation, elle a également révélé aux yeux du grand public une nouvelle forme de précarité silencieuse, moins connue car d’ordinaire invisible [1] : la question du mal logement. L’impératif est double : à la fois économique, tenant à la dégradation du pouvoir d’achat des ménages et à la fois environnemental, puisqu’il renvoie à la mise en cause des équilibres naturels. Ce sujet de fond se situe donc au cœur des enjeux d’égalité urbaine. Comment le logement peut-il répondre aux enjeux de santé ? De quelle manière transformer des parcs immobiliers qui se paupérisent et se dévaluent ? Comment créer des logements plus flexibles dotés d’espaces extérieurs plus verts à un coût foncier supportable et sans aggraver l’étalement urbain ? 
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    Institut Rousseau - Dette publique : qui gardera les gardiens ?

    Ils n’ont pas rongé leur frein bien longtemps, les gardiens obsessionnels de la dette publique. Et ils ne sont pas prêts à accepter que le bel édifice de la dette patiemment bâti et consolidé depuis près de cinquante ans s’effondre d’un coup à cause d’un virus. Rappelons qu’aujourd’hui, 40 % de notre dette publique correspondent au seul remboursement des intérêts que nous acquittons aux marchés financiers. Si nous avions conservé le circuit du Trésor, légué notamment par François Bloch-Lainé, et qui a permis de reconstruire la France d’après-guerre en une génération, au lieu d’inscrire dans le marbre du Traité de Maastricht (qu’il faudra réviser tôt ou tard) l’assujettissement de la souveraineté d’un État aux caprices irrationnels des « marchés », nous n’aurions pas ou peu d’intérêts à payer sur notre dette. Celle-ci pourrait aujourd’hui s’élever à environ 72 % du PIB, au lieu des 120 % qu’elle va franchir en 2020. Ce ratio n’a, certes, aucun sens économique puisqu’il superpose un stock (la dette) sur un flux (le PIB) mais, depuis des décennies, il sert d’alibi à l’idée fausse que nous dépensons trop et qu’il est temps de vivre à la hauteur de nos (modestes) moyens.
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    Fondation Jean Jaurès - Le vote par anticipation, une solution ?

    À l’image des élections municipales de 2020, l’épidémie de la Covid-19 pourrait dissuader un nombre important d’électeurs de prendre le risque de se rendre dans un bureau de vote à l’occasion des élections régionales et départementales. Face à cette menace sur le bon déroulement et la sincérité du scrutin, est-il temps d’envisager de nouvelles modalités de vote ? Émeric Bréhier, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation, analyse les enjeux du vote par anticipation.

  • Le Vent se lève - Olivier Faure : « Je veux permettre la réaffirmation du Parti socialiste et du socialisme »

    Le Parti socialiste vit un moment important de son histoire. Il sort d’une crise violente qui a changé son rôle au sein des forces de gauche. Pour la première fois depuis de nombreuses années, il pourrait ne pas y avoir de candidature socialiste à l’élection présidentielle. Nous avons souhaité rencontrer Olivier Faure afin de l’interroger sur l’actualité de son mouvement, son rapport à l’écologie et aux transformations idéologiques et culturelles qui sont en cours. Entretien réalisé par Lenny Benbara et retranscrit par Dany Meyniel.

    Lire la suite
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  • Le live des idées | La République contre les séparatismes vendredi 4 décembre à 18h30

    Nous vous invitons à venir assister au premier #Livedesidées sur le thème « La République face aux séparatismes » en live sur notre page Facebook, sur notre chaîne Youtube, sur notre compte Twitter et sur notre site internet.

  • Olivier Faure | Bonjour chez Vous ! sur Public Sénat Live des idées vendredi 4 décembre à à 18h30 : « La République contre les séparatismes ».

    Olivier Faure était l'invité d'Oriane Mancini dans la matinale Bonjour chez Vous sur Public Sénat le jeudi 3 décembre 2020 pour parler du décès de Valéry Giscard d'Estaing, de la loi sécurité globale, de celle sur les séparatismes et de notre Live des idées qui aura lieu le même jour à 18h30 : « La République contre les séparatismes ».

  • Olivier Faure veut changer le nom du Parti socialiste qui "ne dit plus ce que nous sommes devenus"

    Olivier Faure, député de Seine-et-Marne, Premier secrétaire du Parti socialiste, est l'invité du Grand entretien de France Inter.

  • Discours du Premier secrétaire - Conseil National le 24.11.20 à 18h30

    Retrouvez en direct le discours du Premier secrétaire Olivier Faure à l'occasion du Conseil National du Parti socialiste du 24 novembre 2020

  • Revue de pressse du 6 au 12 novembre

    Alternatives Economiques - A quoi servent les économistes ? Christian Chavagneux

    Les économistes sont sans nul doute utiles au débat démocratique. Pourtant leurs méthodes de travail font l’objet ces dernières années de nombreuses critiques.

    « J’ai observé plus de trois décennies de régression intellectuelle. » Lorsque l’économiste américain Paul Romer propose en 2016 un bilan de la science économique contemporaine, il n’y va pas de main morte ! La critique est d’autant plus forte qu’elle provient d’un membre à part entière des élites dominantes américaines, alors économiste en chef de la Banque mondiale et futur prix de la Banque de Suède en économie en 2018 1.

    Et Romer est loin d’être le seul à exprimer ce constat. Alors que les économistes exercent une influence majeure sur la vie sociale par leur forte présence dans les médias et auprès des gouvernants qu’ils conseillent, leurs méthodes de travail ont fait l’objet ces dernières années d’une pluie de…
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    Paul Alliès - Le spectre des Primaires

    Jean-Luc Mélenchon a annoncé ce dimanche 8 novembre en 7 minutes sur TF1, sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Il y a mis une condition : réunir 150.000 parrainages, expression d’une « investiture populaire ».

    C’est ce codicille qui a constitué la seule surprise, aussitôt largement commenté. Il soulève deux questions, celle de la nature procédurale de l’opération et celle de sa portée politique.

    - La procédure de récolte des « parrainages » d’abord. Le chiffre de 150.000 « personnes » a de quoi interroger à plus d’un titre.

    Il est singulièrement bas : 2,12% des électeurs Mélenchon de 2017 ; 33% des adhérents (revendiqués) de la France Insoumise ; 7% des « followers » abonnés au compte Mélenchon sur Twiter ; 13% des signataires en faveur de la privatisation d’AdP en mars 2020 ; 0,32% du corps électoral.

    La qualité de simple « personne » requise pour être parrain aggrave les interrogations. Ce terme, privé de sens en droit électoral, signifie qu’il n’est pas besoin d’être « citoyen » et encore moins, « électeur » inscrit sur une liste. Il suffit de posséder une adresse électronique, sans vérification quelconque de l’identité des « parrains ».
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    Non Fiction - Entretien avec l'économiste David Cayla

    Pour réformer le néolibéralisme, il faut repenser l'économie et la débarrasser de la croyance en l'efficacité des marchés.

    David Cayla, maître de conférences en économie à l’université d’Angers et membre des Economistes atterrés, s’était fait remarquer avec son ouvrage précédent, L’économie du Réel (De Boeck Supérieur, 2018), où il examinait en détail la question de l’efficacité des marchés. Il y revient cette fois en partant des liens entre Populisme et néolibéralisme (De Boeck Supérieur, 2020) pour interroger la manière dont il conviendrait de reformer le second pour éloigner, ou sinon civiliser, le premier. Il a aimablement accepté de répondre à quelques questions pour présenter son livre pour nos lecteurs.
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    Observatoire des inégalités - Ouvriers et employés : un travail sous contrôle

    Données 10 novembre 2020

    Travail à la chaîne, tâches répétitives, contrôle hiérarchique permanent : ces contraintes sur le rythme de travail s’exercent de façon très inégale selon les catégories socioprofessionnelles. Ouvriers et employés ont peu d’autonomie dans le travail.

    Le travail à la chaîne, les contraintes automatiques et une surveillance hiérarchique régulière décrivent un contrôle strict du rythme du travail. Si la plupart des cadres supérieurs subissent peu ou pas ces contraintes, une part importante des ouvriers et des employés déclarent y être soumis.
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    À propos de : Alex Alber, Joël Cabalion, Valérie Cohen, Un impossible travail de déradicalisation, Erès

    Les centres de « déradicalisation », ouvert à grand bruit en 2016, ont rapidement capoté. Un livre revient sur les impasses de cette ambition qui prétendait remplacer le fanatisme religieux par la discipline militaire.

    En juillet 2016, le tout premier centre de « déradicalisation » français ouvre ses portes à Beaumont-en-Véron, en Indre-et-Loire. Baptisé « centre de prévention, d’insertion et de citoyenneté » (CPIC), l’établissement est brandi par l’exécutif comme le symbole de son action déterminée en matière de lutte contre le djihadisme. Objet d’une intense couverture médiatique, le centre, conçu comme une expérimentation pilote, a vocation à constituer le premier maillon d’une quinzaine de structures réparties sur l’ensemble du territoire national. Pourtant, un an à peine après son ouverture, le projet est définitivement abandonné. Il a, durant ce laps de temps, concentré de sévères critiques en provenance des champs politique et médiatique au point de devenir l’éclatante illustration de l’échec gouvernemental en matière de « déradicalisation ».
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    Lyon Capitale - Time For The Planet : le projet lyonnais ultra ambitieux pour répondre à l’urgence climatique

    Une équipe composée de plusieurs entrepreneurs, Lyonnais pour la plupart, s’est réunie autour du projet Time for the Planet afin de répondre à l’urgence climatique. Un appel à innovations sera lancé le 2 décembre prochain.

    Réunir un milliard d’euros afin de créer cent entreprises, réparties dans le monde entier, dédiées à la lutte contre le dérèglement climatique, par le biais d’investissements participatifs sans le moindre retour financier. À première vue, un projet certes plein de bon sens mais complètement fou, en décalage total avec la réalité du monde économique actuel.

    Un projet qui existe pourtant bel et bien, lancé il y a un peu moins d’un an et qui suscite un bel engouement depuis sa création car en phase avec l’un des enjeux cruciaux, si ce n’est le principal, des prochaines décennies. Un projet hors du commun, qui a vu le jour à Lyon.
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    Le Figaro - Présidentielle : Olivier Faure déplore l'«ambition égoïste» de Jean-Luc Mélenchon

    Le premier secrétaire du Parti socialiste estime que la candidature du chef des Insoumis, annoncé dimanche soir, «menace le rassemblement possible» de la gauche en 2022.

    Le rassemblement de la gauche est, une nouvelle fois, mal engagé pour la prochaine présidentielle. L'annonce de la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour 2022 dimanche 8 novembre a suscité des critiques chez les autres forces de gauche. Lundi matin sur LCI, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, qui prône depuis l'été dernier pour un «candidat commun» à gauche, s'est monté agacé.
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    Le Figaro - Présidentielle 2022: Vallaud (PS) plaide en faveur d’une large union de la gauche

    VIDÉO - Boris Vallaud, député PS des Landes, était l’invité du «Talk-Le Figaro» ce lundi.

    «Le Suspens n’était pas tout à fait insoutenable», a réagi Boris Vallaud lundi sur le plateau du «Talk-Le Figaro», au lendemain de l’annonce «attendue » de candidature de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, qui était semble-t-il «suggérée par beaucoup d’indiscrétions». Conditionner sa candidature à une investiture populaire de 150.000 personnes plutôt qu’à 500 signatures de maires, permet surtout au leader Insoumis d’avoir une «assise populaire» pour «se lancer» estime le député PS des Landes qui, se gardant bien de toute appréciation définitive, a martelé que sa seule certitude dans la perspective de 2022, «c’est la nécessité d’une large union de la gauche en alternative crédible à Emmanuel Macron et Marine Le Pen». Le socialiste juge que «la discussion peut s’engager avec tout le monde», l’essentiel étant «de parler du fond des choses» sur des sujets très concrets «qui engagent la vie des gens».
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    OFCE - Europe / Etats-Unis : comment les politiques budgétaires ont –elles soutenu les revenus ?

    La forte chute de l’activité et ses conséquences sociales brutales ont conduit les gouvernements et les banques centrales à prendre des mesures ambitieuses de soutien afin d’amortir le choc qui s’est traduit par une récession mondiale inédite au premier semestre 2020, analysée dans le Policy Brief n° 78. Face à une crise sanitaire sans précédent dans l’histoire contemporaine, ayant nécessité des arrêts d’activité forcés pour freiner la propagation du virus, les gouvernements ont mis en place des mesures urgentes de soutien afin d’éviter l’enclenchement d’une crise incontrôlée susceptible d’altérer durablement la trajectoire économique[1]. Trois grands types de mesures ont été prises : certaines visent à maintenir le pouvoir d’achat des ménages malgré les arrêts d’activité ; d’autres à l’intention des entreprises tentent de préserver l’outil de production et enfin des mesures spécifiques au secteur de la santé. Les comptes nationaux trimestriels, disponibles à la fin du premier semestre, permettent de connaître à quel point le revenu disponible des agents privés a été préservé par la politique budgétaire à ce stade de la crise de la covid-19[2].
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    La Fondation Jean Jaurès - Repenser nos sociétés à l’aune des ODD : gouvernance et développement durable

    Alors que l’épidémie due au coronavirus questionne notre modèle économique et sociétal, cette crise et ces épreuves doivent être l’occasion de transformer notre société pour préserver notre humanité et rétablir l’équilibre de notre planète. Pour y parvenir, l’Agenda 2030 est un outil à exploiter, par la concertation et par une prise de conscience collective. C’est ce que proposent Jennifer De Temmerman et Alain Dubois en s’appuyant sur les expertises d’une vingtaine de personnalités ; celles-ci sont à retrouver dans quatre rapports dont le premier, présenté ici, porte sur les enjeux de gouvernance et développement durable.

    ODD : Objectifs de Développement Durable
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    Non Fiction - Mythes et réalités de la transition démocratique en Espagne

    L'Espagne, le Portugal et le Chili ont connu trois expériences particulières de transition vers la démocratie dans les années 1970 dont il convient d'analyser les succès et échecs.

    Sophie Baby* revient ici sur les transitions démocratiques en Espagne et au Portugal. Dans le cas espagnol, la transition démocratique a longtemps été présentée comme un modèle à suivre. Pour autant, sans en faire une période apocalyptique, il convient de nuancer cette image puisque la période voit se superposer une culture du consensus à une culture du conflit. Si en 1982, la victoire du PSOE témoigne d’institutions démocratiques désormais bien ancrées, les sept années écoulées ne doivent plus être vues comme un processus linéaire conduisant inéluctablement à cette ultime étape. Ce thème est étudié en Première dans le cadre de l’Axe 2 du Thème 1 : « Avancées et reculs des démocraties »
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  • ÉTATS-UNIS : le Parti socialiste se réjouit d'une victoire démocrate porteuse de nouveaux espoirs

     

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Jean-Marc Germain, secrétaire national aux Relations internationales

    Le Parti socialiste salue la victoire incontestable du démocrate Joe Biden et se réjouit de l’accession à la vice-présidence de Kamala Harris, première femme à accéder à ce poste. Ce succès marque un retour prochain à l'apaisement, à la raison et à la vérité. Il porte aussi les promesses de nouveaux espoirs pour le peuple américain d'abord, et aussi pour un monde multilatéraliste qui doit être plus uni face aux combats communs mondiaux, à commencer par le sauvetage de la planète et la lutte contre des inégalités qui montent en flèche : « America is back ».

    Si le record de votes réunis par Joe Biden dans toute l'histoire des élections américaines est une belle nouvelle, le soutien à haut niveau de son prédécesseur traduit la réalité d'une société américaine divisée. Celle-ci va requérir une grande concentration d'efforts de la part des démocrates, dans l'ensemble de ses sensibilités, pour réconcilier le pays et réparer les dégâts d'une gouvernance irresponsable.

    Aussi, dans ce contexte où l'Union européenne peut se sentir soulagée de retrouver un partenaire à l'écoute et de liens transatlantiques renoués, le monde actuel impose à l'Europe de cultiver aussi sa propre destinée d’une Union européenne crédible pour ses alliés et solide face à ses rivaux.

     

    - Dimanche 8 novembre 2020